
L’infortunée reine de Carthage, Didon, amante brisée par l’abandon D’Enée se donne la mort. La nourrice Barcé, en jaune, lui tient la poitrine, tandis qu’Iris ailée à gauche pour couper le fil de sa vie, se saisit d’un cheveu de la souffrante.
Le tableau ci-dessus nous montre le rite funèbre de Didon. Vouet au 17è siècle, interprète le chant IV de L’Enéide de Virgile. Les corps graciles et en mouvements figent un épisode dramatique et légendaire de la fondation de la nouvelle Troie en Italie.
Je me prénomme Lorine, je suis en 1ère année de Master et d’Humanités classiques et numériques. J’aime l’histoire des arts, la mythologie classique et ses textes poétiques, leurs adaptions iconographiques et cinématographiques. C’est une joie de pouvoir analyser et de constater les influences antiques sur l’Histoire et sur les artiste qui l’ont écrite.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
lorinereynaud (26 septembre 2022). Amours, gloires et… ? Classiques et numériques. Consulté le 19 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/mvr7
Très beau choix de tableau. J’ai visité Dole et son musée des Beaux Arts il y a un an à peine et j’étais passé devant cette toile sans m’y arrêter. Merci de me l’avoir fait redécouvrir
Bonsoir Lorine,
Je suis contente de voir que nous partageons les mêmes passions. Au plaisir de vous rencontrer un jour…
Frédérique
Bon courage Lorine pour ce master. En Italie j’ai suivi un cours sur le chant IV de l’Enéide et en le lisant en latin j’ai aimé davantage ce personnage, encore plus que les autres. Très beau sujet de mémoire.
Beniamino